alohaaa ~ Bienvenue dans cette toute fraîche série d'articles qui parlera de très très près d'un parcours menant tout droit à l'auto-édition ! Pour cela, je vous proposerai une suite d'articles allant de l'écriture jusqu'à la publication et en passant par la promotion. Sachez que je ne suis pas une professionnelle, que j'écris ces articles avec le cœur et en faisant mes propres recherches mais bien entendu ces lignes partent avant tout de ma propre expérience en tant qu'auteure. C'est pourquoi parfois les informations pourront être incertaines, voire manquantes. Si vous souhaitez apporter des corrections ou des ajouts, n'hésitez surtout pas : c'est même avec plaisir que je recevrai vos suggestions ! Comme promis dans l'article du chapitre #6 de la série Vers l'AE et Au-Delà, les prochains posts liés à cette série seront des focus des différent.e.s auteurs et autrices qui ont acceptés de me livrer un témoignage sur leurs propres vécus. J'ai trouvé cette expérience très intéressante car déjà cela nous permet de ne pas nous sentir seul.e dans cette aventure mais aussi de pouvoir y puiser des inspirations pour soi-même évoluer. Tout de suite voici le second focus sur... dario alcide brève présentation Je suis écrivain dans les mondes de l’imaginaire. Que ce soit la Science-Fiction, la Fantasy ou le Fantastique, j’aime l’évasion et les personnages peu ordinaires. Il m’arrive pourtant, de temps en temps, de m’aventurer dans des univers plus terre à terre. Je vais même jusqu’à délaisser la littérature pour rédiger des articles de presse, des billets de blog ou des documents de communication, selon ce que l’on peut me demander. Si vous cherchez une plume, je suis à votre écoute. En 2019, je lance le premier roman publié uniquement par mail (et gratuitement en plus) ! Clique-pour-t'inscrire ♥ son témoignage Je suis ce que certains appellent un auteur professionnel. Ça veut dire que c’est mon métier principal et non un « à côté ». Ça implique que je ne fais que ça du matin au soir et du lundi au dimanche. Ça veut aussi et surtout dire que, si j’aime écrire et que j’écris ce qui me plaît avant tout, mon but est tout de même de tirer des bénéfices de chacun de mes titres. C’est pourquoi j’ai choisi de ne pas passer par une plateforme d’autopublication comme beaucoup. Il se trouve que je ne suis pas très doué pour donner envie aux gens d’acheter mes livres uniquement avec une communication sur les réseaux sociaux. Soit ça, soit que mes lecteurs ne se trouvent pas sur les réseaux sociaux, c’est également possible. En tout cas, pour vendre mes livres, je privilégie dorénavant les salons et les librairies. La concurrence est moins grande que sur Amazon et je peux présenter mes ouvrages et discuter avec les futurs lecteurs. C’est bien plus efficace qu’une pub sur Facebook, en ce qui me concerne. Mais qui dit publication hors d’une plateforme dit aussi tout faire soi-même. Ou du moins, tout gérer soi-même. Car je ne fais plus mes couvertures tout seul, je n’ai jamais été capable de faire une bonne correction tout seul non plus et bien évidemment, je n’ai pas d’imprimante à livres. J’ai donc dû chercher des correcteurs, des graphistes et des imprimeurs que je challenge régulièrement en terme de prix pour être au plus bas coût de revient possible. Le but étant non seulement d’avoir une marge confortable mais aussi et surtout un prix de vente final qui ne rebute pas les lecteurs. Si j’ai bien un livre à 20€ (qui se trouve étonnamment être mon Best Seller d’ailleurs) mes autres livres sont tous à moins de 15€. Avec ce prix, et même en laissant 30% à un libraire et en payant des frais de port, j’arrive encore à toucher entre 1 et 2€ par livre vendu, ce qui est comparable aux droits d’auteur d’un écrivain édité par une maison d’édition classique. Sachant que, lorsque je vends en salon, je ne passe ni par un libraire ni par un livreur, je perçois jusqu’à 80% du prix de vente, ce qui est très bien. Cependant, ça c’est ce que je gagne aujourd’hui sur un livre vendu en salon. Mais lorsque j’ai débuté, il y a dix ans, j’ai fait beaucoup d’erreurs et c’est comme ça que j’ai pu apprendre le métier d’auteur indépendant. Je payais mon correcteur et mon graphiste bien trop cher. Je ne faisais pas assez attention au prix de l’impression par rapport au prix de vente et j’ai vendu pas mal d’exemplaires à perte la première année. Le monde du livre est un monde complexe et compétitif qu’on ne peut pas prétendre connaître sans aide extérieur à moins de le vivre. C’est aussi ce qui m’a poussé à écrire un guide sur l’autoédition qui montre comment ça se passe en vrai. À la différence de beaucoup qui parlent principalement de marketing et d’écriture, je parle de tout le reste, de comment choisir le prix de son livre et pourquoi, je parle de dépôt légal et de mentions obligatoires, de diffuseur et de distributeur bref, de tout ce qui est caché. Il m’a fallu sortir trois livres pour maîtriser la plupart de ces aspects et aujourd’hui encore, j’ai l’impression d’apprendre régulièrement de nouvelles choses. Car le monde du livre bouge. Lentement certes, mais il évolue… Pour ma part, j’ai eu la chance de rencontrer quelques auteurs qui m’ont donné des infos pour me lancer puis corriger certaines de mes erreurs. Le reste, c’est l’expérience qui a fait que j’ai compris que les PDF générés à partir de Word ne sont pas de bonnes qualités en regard d’un PDF généré avec InDesign ; que même si le lecteur se moque généralement de la mise en page, les influenceurs y portent une attention non négligeable et peuvent descendre un livre sur ce simple fait ; qu’une couverture énigmatique peut être un atout mais aussi un inconvénient… Aujourd’hui, je suis confiant dans les livres que je propose. Je sais que techniquement (en terme de fabrication, de mise en page, ou de présentation), ils n’ont rien à envier à des bouquins proposés par des grandes maisons. Mon dernier cheval de bataille est la communication et le marketing. Car communiquer ne veut malheureusement pas dire vendre. Je communique pas mal mais je l’ai dit, je vends encore trop peu en ligne. Si j’écrivais du feel good, peut-être vendrais-je plus car je serais au cœur de la mode (et encore, rien n’est moins sûr). Mais j’ai choisi la voie de l’imaginaire. Et autant nous sommes nombreux à en écrire, autant il semble que les lecteurs soient finalement moins nombreux qu’on ne le croit. Il n’y a qu’à voir la taille des rayons SF et Fantasy dans les grandes librairies non spécialisées. Du coup, je l’ai dit, je vends principalement en salon et sur des événements. Je travaille au mieux mes réseaux sociaux et j’ai même débuté, en mars, la publication d’un roman par épisodes et par mail. Le principe est de s’inscrire à une newsletter qui vous envoie tous les deux jours un chapitre d’un roman. Le tout étant bien sûr 100% gratuit. À la fin du roman, je publierai un autre tome au format classique cette fois. Ce ne sera pas une suite (sinon c’est pas sympa) mais un autre roman dans le même univers. J’aurais eu 41 chapitres et 82 jours pour convaincre mon lectorat de me suivre dans cet autre roman. Vous voyez, j’essaie des choses nouvelles différentes car le but est avant tout de se faire remarquer dans ce monde surpeuplé d’auteurs et de livres. 220 livres sortent chaque jour en moyenne en France ! Comment peut-on faire pour se faire remarquer en se contentant de faire comme tout le monde ? Impossible, je n’y crois plus. Pas plus que je ne crois qu’un livre de qualité suffira à donner envie aux lecteurs. Je n’ai pratiquement que des bons avis sur mes livres sur Amazon ou Fnac.com mais je n’en ai pas assez pour que les ventes décollent. En contrepartie, je suis présent sur de très nombreux événements, avec le sourire et un stand décoré. Du coup, petit à petit, je commence à me faire une place dans le paysage littéraire. J’essaie de travailler de plus en plus avec la presse pour être visible. Toutes ces activités font que l’écriture, même si c’est mon seul métier, ne représente en réalité que 30% de mon temps de travail. Et lorsque je parle d’écriture, je compte également la relecture et les corrections, les échanges au téléphone ou par mail avec mes bêta lecteurs ou encore la validation d’une épreuve papier. Pour autant, j’adore mon métier et je n’ai pas du tout envie d’en changer. Tant que je pourrai vivre ainsi, j’ai bien l’intention de continuer
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Encore merci à Dario pour son temps et son témoignage :) J'vous fais mille poutoux et à très vite les chouchou, ~ #Abby
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