alohaaa ~ Est-ce que vous aussi vous avez la patate ? Est-ce que vous aussi vous attendez la newsletter avec impatience ? Bien que je l'ai travaillé, que je sais à quoi elle ressemble tout ça tout ça, j'ai quand même tellement hâaaaaaaaaaate de vous la dévoiler hihi ! (Profitez-en pour vous inscrire en m'envoyant un mail sur [email protected] avec pour objet du message " INSCRIPTION JUILLET " c'est le dernier jour aujourd'hui pour ça) ♥ En attendant je voudrais vous partager mon avis sur un nouveau liiiiiiiiiiiiiiiivre auto-édité.. RésuméAujourd’hui, c’est la rentrée scolaire. Monsieur Nama, comme tous les parents d’élèves voudrait être entièrement disponible pour son fils. Mais un imprévu à cinq mille kilomètres de son lieu de vie viendra contrarier sa journée et peut-être son existence. Un évènement dont les conséquences lourdes de symboles s’étaleront sur cinq jours décisifs. Une période mouvementée pour ce père qui cherche à s’affranchir d’un destin tout tracé. Mon avisJe vous rappelle que ce n'est qu'un avis personnel, subjectif donc :) Ce qui me plaît peut vous déplaire, et vice-versa les chouchou ~ HistoireUne lecture mitigée pour ma part. Pour une fois j'ai pris un moment de réflexion un peu plus long que d'habitude afin de pouvoir mettre précisément les mots sur ce qui me gênaient dans cette lecture. D'abord dans la globalité de l'histoire c'était pas mal genre intéressant, parce-que toute la toile culturelle est très très bien dessinée. On sent qu'il y a un vrai recherche de travail, qu'il y a un soin tout particulier accordé aux détails, à ce qui rends le tout très cohérent finalement (car on a un aspect de la narration en France, puis un autre en Afrique). La narration est sur un fond de rituel funéraire puisqu'un père est décédé et dans les liens familiaux des différents s'imposent car des façons de faire s'entrechoquent. Les us et coutumes sont bien expliqués au fur et à mesure, on ne se sent pas noyés sous de l'information inutile. Au contraire ça apporte un vrai fond tangible. J'ai également aimé qu'il y ait un personnage autiste, le petit fils dont je reparlerai. De même que j'ai apprécié chaque lien qui noue toutes les personnes du récit, c'est délicatement mené donc la lecture se fait agréable et douce de ce point de vue-là. En revanche, le cœur de l'histoire est donc tourné sur le rituel funéraire qui doit être mis en place pour le défunt, et représente une vraie problématique pour les familles et belles-familles: entre Rachid, son frère Moussa, etc. J'ai eu l'impression que tout dépendait de ça, alors peut-être était-ce le but et ça m'a simplement déplu; j'aurai aimé en savoir plus sur d'autres éléments du récits qui sont pour moi à peine effleurés (comme l'enfance des frères notamment ou encore un développement sur d'autres liens familiaux que les liens fraternels en fait). " alors ce regard traduit-il un malaise par le fait que son fils venait de comprendre que son mari n'avait pas entièrement endossé le rituel de son père contrairement à ce qu'il y paraissait ? " PersonnagesOusmann est donc un enfant autiste. Sa maladie n'a pas de réelle importance dans la narration, toutefois j'en apprécie la présence et je tenais à le dire. On voit que ça renforce l'image de ses parents, notamment du père Rachid. Ce dernier veut que son père, décédé, soit crematorisé et non pas juste inhumer en terre. C'est une lutte qu'il va engager tout au long de l'ouvrage, en parallèle de ce que le testament laissé par le défunt fait éclater dans la famille en termes de responsabilités et de devoirs. À travers ce testament nous voyons très clairement les personnalités se dégager de chaque personnage, même si j'ai eu du mal à accrocher avec tous (hormis l'image de cet enfant adorable), l'auteure a su bien les manier chacun à leur manière. On ne se perds pas dans qui et qui, qui fait quoi, qui veut quoi; on comprends alors les enjeux que tous défendent pour le rituel funéraire. Chaque personnage est vraiment intéressant à découvrir au fur et à mesure de la narration, que ce soit les plus impactés directement (comme les frères orphelin de père, ou l'épouse devenue veuve), ou que ce soit les moins impactés (comme les voisins, ou amis, qui cherchent eux aussi à comprendre le pourquoi du comment). " son histoire avec tante mariam et les siens lui appartient. moi je construis la mienne pour mon fils et |
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Je vous dis mille poutoux les chouchou d'amour et à très vite !
~ Abby
Bonjour Abby
Merci pour cet avis instructif et la reconnaissance accordée au travail en amont.
Concernant ta remarque principale sur le peu de détails au sujet de l'enfance de la fratrie, il s'agit d'un choix délibéré. Rachid "affronte" son père qu'après le décès. Jusqu'ici il s'était accommodé de sa nature. Je n'aurai pas su narrer cet aspect de leur relation.
On verra sur un autre projet.
Merci encore et à très bientôt.
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