Alohaaaa mes amis des mots ! Il était grand temps de se retrouver n'est-ce pas ? Après avoir réalisé pas mal d'articles pour ce majestueux blog (rien que ça), j'ai eu l'envie de modifier mes interviews et de rendre ça plus fort, plus punch, plus pimenté, plus agréable à lire. Une forme que l'on retrouve sur aucun autre blog à ma connaissance ! Et on commence avec une personne que je ne présente plus, notre bien aimée : MARINE MOUZELARD Vous retrouverez ici des interview des auteurs que l'on chronique, parce que ça reste la moindre des choses de présenter les personnes avec qui on interagit, c'est plus conviviale ! Mais, et ce autant que je le pourrais, je veux donner la parole à ces personnes dans le but de parler de sujet précis, d'échanger, d'exposer des projets personnels ou non, etc. Aujourd'hui, on va parler de la complexité de notre métier. Du fait d'être un entrepreneur derrière le statut d'auteur autoédité, du surmenage, et toutes ces vilaines choses. Si Marine a la parole pour cette première, c'est parce qu'elle en sort, et accepte avec gentillesse de crever l'abcès. Commençons donc par le commencement. Étant belge, que penses tu de mes deux étoiles sur mon torse ? (Référence à la Coupe du Monde) M.M. : Sur le moment, j étais furieuse. L’arbitrage etc. Maintenant, je m’en fiche. Nos pays ont fait une belle coupe du monde. Et nous ont donné beaucoup de joie. Courage ou Folie pure, tu te lance en 2018 dans l’aventure d’un rêve, d’une vie nouvelle. Comment, pourquoi ? M.M. : Un peu des deux. Je pensais passer du salariat à entrepreneur petit à petit. Mais j’ai été licenciée et j’y ai vu une opportunité. J’ai donc lancé mon activité de conseillère littéraire en plus de mes livres. Confiante, passionnée, pleine de bonne volonté te voilà partit en quête d’un nouvelle empire ! Mais tout ne se passe pas comme prévu, un mur se dresse face à toi : l’argent, éternel fléau de notre société, ne rentre pas comme prévu, rendant ton avenir incertain. Pourquoi ? Penses-tu ne pas être à la hauteur ? Avoir vu trop haut ? Être trop belge ? Erreur de public ? Dis nous tout ! M.M : Il n'y a pas d'école pour devenir indépendant/ entrepreneur, tu dois faire tes armes. Évidemment, c'est plus facile si on a un conjoint salarié. Ce que je n'ai pas. Lancer et vivre d'une activité met 3 ans environ. Je tente de le faire en un an. C'est un énorme challenge. Malheureusement, les gens ont pris l'habitude du tout gratuit et c'est pas évident de trouver des clients. Il suffit de voir ce qu'un auteur doit faire pour arriver à vendre son livre. Imaginez, maintenant, que vous devriez en vivre… ON ne vous fera pas de cadeau, on ne vous aidera pas. Ce sera très dur. Selon toi donc, le gros du problème viens donc d’en face. Une habitude de prise, des consommateurs en quête de l’éternelle gratuité omniprésente dans une société numérisée et cherchant la concurrence à tout va ? M.M : Non, le problème vient essentiellement du manque de temps. Maintenant, je rencontre énormément d’auteurs voulant des services gratuits. C’est vrai. Les gens trouveront des conseils, des réponses sur internet mais jamais des conseils personnalisés à leur besoin type. Toujours tout gratuit, ce quête ultime de la gratuité ne rendrait elle pas folle bon nombre d’artistes qui essaient simplement de vivre convenablement de leur art ? M.M. : Complètement. Tous les jours, des auteurs m'envoient en message privé leur manuscrit en me demandant mon avis. Lorsque je parle de prestations payantes, directement le laïus, je n'ai pas d'argent. Pourtant cela ne me viendrait pas à l'idée d'aller chez mon boulanger sans argent. Certains vont même jusqu'à dire je vais tester vos compétences, si ça me plait alors on travaillera ensemble. Si je dis non merci, la personne devient désagréable. Heureusement, tout le monde n'est pas comme ça. Certains auteurs sont prêts à s'investir dans leur art. Pour les personnes qui ont plus difficile financièrement, je propose même de payer en plusieurs fois. Mais travailler gratuitement, non. J'ai moi aussi besoin de manger. Est-ce que tu penses qu’à terme, les réels passionnés qui s’investissent finiront pas s’en sortir, et à perdurer ? M.M. : Je pense qu'il n'y a pas de secret, vous voulez réussir ? Il va falloir investir dans votre produit et dans votre communication. Etre autoédité, c'est être un entrepreneur. Ecrire un livre et attendre, ça ne marche pas. Après un lancement sur les chapeaux de roues, t’es tombée de ton cheval. (Il va bien Petit Poney ?) Deux semaines de repos de guerrières plus tard, on te retrouve sur les ondes. Nouveau regard, nouvelles idées, changements ? Balance les frites ! M.M. : Un lancement sur les chapeaux de roues, c’est vite dit. C’était surtout que de la communication. Je commence seulement à avoir des retours. La sortie d’un livre prévue prochainement. Et puis, j’ai appris beaucoup en 8 mois. Il est probable que j’élargisse mes services à une autre clientèle. Je n’en dis pas plus car je suis en train de mettre cela en place. Donc au final on peut dire que tu es tombée pour mieux prendre ton prochain saut ? M.M. : Je ne peux pas encore le dire. C’est très difficile et le chemin est long. Allez le final ! Ça va être le plus drôle ! Fait ta promotion, en 8 lignes maximum, en rimes croisés ! Je suis conseillère littéraire Mais également une auteure Je fais décoller vos ventes en l’air Je conseille et aide les auteurs J’écris des romans pour les femmes Bien que les hommes les aiment aussi Des livres au féminin, quel drame ! C’est bien pour ça qu’on les lit Ça rime et ça rame comme Tartine et botherham C'est sur cette belle poésie que je vous dis à dans deux jours seulement, vu qu'on a eu un léger décalage ! Je vous souhaite un bon début semaine et je vous laisse avec les liens de notre invités. Coeur & Cupcake Titoo. Nom : Marine Mouzelard Profession : Auteure, Conseillère Littéraire Page Facebook : Here. Twitter : Here.
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