alohaaa ~ Depuis peu je me suis remise à l'écriture d'un roman, que j'ai intitulé " Onirique ". Je voudrais vous le proposer en lecture libre ici, au fur et à mesure que j'avance. (Peut-être que je l'auto-éditerai si je le finis one day, who know ?) Ce sera une histoire dans le genre de la Fantasy, avec deux héros masculins appelés Baptiste et Victor. Sans trop vous en dire pour le moment je vous propose de découvrir... la préface Il se tenait là, parfaitement immobile. Ni la brise glaciale de ce mois de novembre, ni les feulements de chats en pleine bagarre au loin ne le perturbaient. Il attendait depuis plusieurs heures déjà, soigneusement dissimulé à l’intérieur du creux d’une haie fournie. Personne ne pouvait le voir, mais lui pouvait observait tout le monde. Sa planque était parfaite. D’un geste lent il retira sa cigarette d’entre ses lèvres pour l'enfouir dans l’une de ses nombreuses poches bourrées de coton ce qu’il en restait, c’est-à-dire un mégot âpre. Puis, toujours avec des gestes discrets, il sortit une arme de la poche droite de son long manteau. Il s’agissait d’une arme dotée à la fois d’un viseur et d’un silencieux. Son plan avait été calculé avec soin, au détail près. En face de son poste d’observation camouflé se trouvaient plusieurs maisons construites les unes à côtés des autres. Un bien beau quartier encore endormi en ce début de journée. L’aube se levait à peine et des rayons orangés effleuraient les bâtisses en pierre, leur conférant une aura presque magique. C’était d’autant plus accentué par les sons mélodieux et harmonieux qu’offraient les oiseaux. Il ne se laissait pas distraire par cette atmosphère sereine. Son regard noir fixait la porte du numéro trois. Normalement, sa cible allait bientôt sortir de son habitation pour monter en voiture. Il ne devait en aucun cas manquer son timing pour mener à bien sa mission. Tout en plaçant avec délicatesse son arme sur un trépied, il quitta des yeux l'objectif pendant quelques secondes afin de se positionner face au viseur. Sa vision fut largement améliorée, plus nette et surtout plus précise pour lui assurer d'administrer le coup fatal. Dans ces beaux quartiers où la télésurveillance était constante, il ne devait pas se louper. Il allait devoir faire mouche en un coup. Chaque seconde serait précieuse une fois son acte commis. Plus il restait dans les parages plus ce serait dangereux pour sa propre survie. Il se concentra sur sa respiration et les battements de son cœur. Bom bom. La main froide du vent lui caressa la joue, nue de barbe, puisqu’il s’était rasé la veille. Il n'avait pas voulu prendre le risque qu’un malheureux poil tombe et reste sur ce qui allait très bientôt devenir une scène de crime. Bom bom. Après toutes ses années de cavale, il avait acquis certaines compétences pour mieux se fondre dans le paysage et surtout savoir effacer au maximum les traces de son passage. Bom bom. La poignée de la porte du numéro trois trembla. Bom bom. Le moment tant attendu était venu. L’heure de la vengeance avait sonné. Bom bom. La porte s’ouvrit. La cible la referma avant de faire volte-face, afin de prendre la direction de son véhicule. Il n’eut pas le temps de se retourner entièrement, que la balle fusa brusquement.. Bom bom. Dans un léger sifflement, l’arme avait déchargé son tir mortel. L’assassin eut le souffle coupé pendant quelques secondes, avant de voir l’homme au costume s’effondrer mollement. Très rapidement l'assassin plia ses affaires et toucha un bâton en bois blanc près de lui, bien coincé entre deux racines. En un éclair aveuglant il disparut, rien ni personne n’aurait pu deviner que quelqu’un se trouvait à cet endroit un instant auparavant. Un peu plus tard, une autre personne apparut tout aussi soudainement. Elle se précipita près du cadavre encore chaud, lâchant un juron bien salé, avant de lever son avant-bras gauche. Son index tapota plusieurs touches incrustées dans sa peau, tel un clavier mi-mécanique, mi-organique. Une lueur éclaira alors son visage féminin, crispé par la colère et la peine, avant qu’elle ne disparaisse à son tour, sans emporter le corps. La victime restera là encore plusieurs heures, sous un soleil froid. On ne la découvrira que bien plus tard, après qu’un chien sera venu soulager sur elle sa vessie pleine à craquer ou qu’un écureuil en vaine quête de nourriture sera passé près de lui, en sautillant de façon agile. N'hésitez pas à me donner votre avis, que ce soit sur la forme/sur le fond/négatif ou positif car un quelconque retour pourra m'aider à peut-être améliorer ce texte :) Ou même carrément à faire des hypothèses sur ce qu'il se passe, ou ce qu'il va se passer ensuite et tout et tout huhu..
À très vite pour la suite... ~ #Abby
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Décembre 2019
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